Santé/Camp Samory Touré: plus de 500 malades de la cataracte sont prises en charge par les autorités militaires.
Initiée et organisée ce lundi 13 novembre à Conakry par le ministère de la défense nationale avec l’appui du ministère de la santé et de l’hygiène publique ainsi etle service de l’ophtalmologue de l’hôpital militaire de Conakry. Celle-ci à la faveur d’une campagne chirurgicale gratuite de la cataracte pour soulager les populations civilo-militaires victimes de cette maladie.
Pour cette phase plus de 500 patients seront pris en charge dans cette campagne, en fonction de kits disponibles. C’est une annonce du médecin colonel Dione Moriba, Directeur Général et soutient que cela est rendu possible grâce à l’implication du chef de l’Etat colonel Mamadi Doumbouya avec le concours du ministre d’ État de la défense nationale afin de réduire voire éradiquer l’évacuation des malades atteintes de la cataracte vers les services privés de la place, voire à l’étranger,
» Dans un passé récent, on envoyait nos malades ophtalmologiques dans les structures sanitaires de la place, mais grâce à la hiérarchie militaire, aujourd’hui, cet hôpital est devenu un centre de référence pour tous les militaires et leurs familles en particulier et la population civile en générale. Dans cet hôpital militaire, tous les services sont représentés, y compris le service d’ophtalmologique. Donc, c’est une fierté de voir ce monde dans la cour de cet hôpital militaire de Conakry, pour venir se faire opérer. Parce que, la première campagne, c’était une campagne de dépistage, cela a été fait, des malades étaient identifiés, ce sont ces malades qui sont devant vous comme ça ce matin pour suivre l’intervention. Et, cette mission a été possible grâce à toute la hiérarchie, en commençant par le Chef d’Etat major des armées, le ministre d’Etat, ministre de la défense nationale, qui n’a ménagé aucun effort, pour rendre cette campagne possible aujourd’hui. Comme je l’es dis, pendant la campagne d’information, il s’agit des cas de cataracte, au niveau de ce service ophtalmo. Donc, si je me souviens, avant, pour ces cas de cataraque, l’armée deboursait beaucoup d’argent, pour la prise en charge des patients, un œil prenait dans une structure privée de la place, environ à 12 500 000 francs guinéens, et pour les deux, vous imaginez. Mais, à travers ce service, les soins seront à moindre coût et je ne pense pas, si ça va depasser 3.000.000 de francs guinéens. Donc, c’est un ouf de soulagement, parce que, depuis que ce service est là, nous n’avons jamais envoyé des cas dans les structures sanitaires de la place. Les cas sont prises en charge ici par nos médecins. Vous êtes pas sans savoir que, ce service c’est pour tout le monde et chacun de nous a besoin de regarder avec ses yeux. C’est pourquoi, le plus souvent, on dit que la vue, c’est la vie. Pour nous les militaires d’ailleurs, pendant le recrutement, l’actuel visuel occupe une place de choix, pour ne pas dire une place primordiale. Un militaire qui ne voit pas bien, ne peut pas servir sous le drapeau du pays. Selon le compte-rendu du médecin spécialiste, près de 500 patients de cataracte seront pris en charge en fonction de kits disponible.>>, a précisé.
De son côté, le capitaine médecin Baldé Alpha Ibrahima, Chef de service d’ophtalmologique,a quant à lui expliqué le processus de cette deuxième d’intervention chirurgicale gratuite de la cataracte. Pour lui,il y a eu déjà une première campagne de dépistage de troubles visuels dans les armées. Au cours de cette campagne, dit-il, des pathologies ont été dépistés, notamment la cataracte, cette deuxième campagne, c’est prendre en charge des pathologies qui ont été dépistés lors de la première campagne.
« En matière de santé publique, quand on depiste, on crée un besoin donc, tu doit prendre en charge des dépistés sinon, on appelle ça dépistage sauvage. Donc, cette deuxième campagne, c’est pour prendre en charge uniquement des personnes atteintes de la cataracte, et c’est une action civilomilitaire, qui a été possible grâce à l’accompagnement des autorités, le ministère de la défense nationale, l’Etat major des Armées, la direction Générale du service de santé en collaboration avec le ministère de la santé et de l’hygiène publique. Dans cette campagne de chirurgie de la cataracte chez les militaires et la population civile, on prend en charge aussi des civils,a-t-il déclaré.
Depuis l’avènement du 05 septembre, soutient le capitaine Baldé Alpha Ibrahima, notre pays aussi a eu des appareils ophtalmologiques de dernière génération, qui peuvent prendre en charge toutes les pathologies. Il faut préciser qu’avant le 05 septembre, on evacuait les cas de pathologies ophtalmologiques de cataracte, il y avait une structure privée de la place, qui était conventionné avec l’armée, ce centre gérait la prise en charge de cataracte. Et, une seule opération coûtait environ douze cinq millions cinq francs guinéens (12.500 000 ), et , pour les deux yeux coûtaient vingt cinq millions de francs Guinéens (25 000 000). Donc, depuis l’avènement du 05 septembre, on prend en charge des patients de la cataracte. Ce n’est pas tout, on evacuait à l’étranger, notamment à Bamako, en France, les États-Unis et ailleurs.Avec l’accompagnement du chef de l’Etat, Colonel Mamadi Doumbouya, le centre est équipé donc, il n’y a plus de l’évacuation. Voilà pourquoi, l’armée a décidé de prendre en charge gratuitement ces patients. Et, plus de 500 patients de la cataracte seront pris en charge gratuitement. Ainsi, c’est une occasion pour moi d’interpeller tout le monde, de saisir l’occasion pour venir suivre l’opération au camp Samory. Donc, les civils peuvent venir, cet hôpital inauguré récemment, est au service de tout le monde », martèle le capitaine médecin Baldé, Chef de service d’ophtalmologie de l’hôpital militaire de Conakry.
Beaucoup de oatient saluent cette initiative présidentielle à l’image d’ Elhadj Aliou Bah, premier beneficiare.
« Cette campagne, est un ouf de soulagement pour les patients
« C’est à travers une annonce que les malades de cataracte ont été informés mais, évidemment, moi j’avais déjà commencé à fréquenter un cabinet mais, comme ils ont recommencé à opérer aujourd’hui, je fais parti du premier partient qui a suivi l’intervention. Et, l’opération s’est très bien passée. Il n’y a aucun critère, vous présentez, le docteur consulte une liste, il regarde la situation du patient, si le patient doit suivre une intervention ou pas. Je remercie le gouvernement pour avoir initiée cette campagne de traitement de cataracte en faveur de la population guinée. », declare Elhadj Aliou Bah.
Naby Camara pour envergure224.com
628 166315