Symposium du désormais ex directeur général du Conseil Guinéen des Chargeurs (CGC).
Le DGA Macki Guissé rend le dernier hommage au DG Ibrahima Sory Bangoura ( Discours).
Ci-dessous : le témoignage du directeur général adjoint Macki Guissé
Bissimillahi Rahamani Arrahiimi
Inna Lillahi Wa Inna Illayhi Radjioun
Allahou Akbar, Allahou Akbar Wa Lillahil Hamdou, Allahou Akbar.
Mon frère, mon cher frère, mon très cher frère !!!
Mon ami, mon cher ami, mon très cher ami !!!
Mon binôme, mon Directeur Général, Ibrahima Sory Bangoura,
Dans la soirée du 21 décembre 2022, Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, son Excellence, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, nous a magnifié sa confiance à travers un décret pour unir notre destin à la tête du Conseil Guinéen des Chargeurs (CGC-SAU) pendant qu’on ne se connaissait pas.
Cela nous avait tous amenés à se poser la question à savoir :
De quel genre de personne, j’ai à faire dans cette nouvelle aventure pour mériter la confiance du Président de la République ?
Soudain ! la réponse ne tarda pas à venir pour s’en convaincre.
Aussitôt mis au travail avec un personnel engagé, déterminé et motivé, des réformes profondes et courageuses furent entamées dans tous les domaines conformément à la vision et aux orientations du CNRD et de son Président, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA à tous les niveaux : les ressources humaines, la gestion administrative et financière, l’amélioration du cadre de vie et de travail du personnel du CGC-SAU, les projets et programmes d’investissement dans les domaines des infrastructures de transports et de la logistique, le renforcement des capacités du personnel, des partenariats avec le secteur privé ( chargeurs, transporteurs et faitières de transit), la visibilité des actions du CGC-SAU, la bonne gouvernance caractérisée par l’usage des NTICs, la transparence, la simplicité des procédures administratives, la modernisation des outils et méthodes de travail par l’outil informatique, le numérique et l’internet, j’en passe.
Mon frère, mon très cher frère, Ibrahima Sory Bangoura, voilà que tu viens de nous surprendre par cette subite disparition en laissant derrière toi une folle ambition à accomplir;
ta mission est loin d’être finie, elle est à mi-chemin,
Dieu en a décidé autrement, que faire ?
Rien, sauf s’en remettre à la volonté divine.
Mesdames et messieurs, nous qui sommes encore dans ce monde ci bas, soyons conscients et convaincus qu’un jour, on rejoindra cet homme que nous rendons actuellement cet hommage. Alors ne nous laissons se tromper par ce monde trompeur et oublier que nous devons préparer ce qui est éternel, l’autre monde, le vrai, l’au-delà.
Comme le disait l’écrivain Koweïtien, Abdullah JarAllah qui vient de rendre l’âme en ce mois de février, paix à son âme, je cite:
« Ne nous inquiétons pas de notre mort, ni ne nous soucierons indûment de notre corps après notre mort, car nos frères musulmans feront le nécessaire. Ils nous déshabilleront, nous laveront, nous envelopperont, nous retireront de chez nous et transporteront dans notre Tombe. Beaucoup viendront participer à notre Janaaza. Ils auraient pris congé de leur travail ou annulé des rendez-vous pour assister à notre enterrement.
Nos affaires seront éliminées.
Si notre famille est d’accord, ils feront don de nos affaires à notre profit. Sinon, ils décideront à notre place.
Soyons rassurés que le monde ne pleurera pas notre mort, et le mouvement du monde ne s’arrêtera pas, quelqu’un d’autre fera notre travail habituel, notre richesse sera légalement héritée par nos héritiers.
Mesdames et messieurs, la première chose que l’on perdra à notre mort, sera notre nom et prénom.
Après notre mort, tous ceux qui arriveront, demanderont « Où est le corps ?’’. On ne sera plus appelé par notre nom habituel. Quand l’enterrement est prêt, ils diront amené le « défunt « . On ne sera plus appelé par notre nom.
Pour cette raison, soyons humble et conscient.
*Oh!, nous qui sont vivants en ce moment, sachons que le chagrin pour nous est de 3 types*
Ceux qui nous ont vraiment connu, ils diront le pauvre garçon (mépris)
Nos amis et collaborateurs qui resteront tristes pendant des heures ou des jours, puis ils retourneront à leurs discours et divertissements.
Grand chagrin à la maison. Notre famille sera triste pendant une semaine ou deux, un mois, deux mois ou même un an après quoi nous ne serons plus qu’un souvenir.
Notre histoire s’est terminée parmi les gens, mais notre vraie histoire vient de commencer, et c’est l’au-delà.
Nous aurons été dépouillé de : Beauté, richesse, santé, enfants, maisons, châteaux et notre conjoint.
Rien ne restera avec nous, sauf nos actes. Nous aurons maintenant commencé la « vraie » vie.
La question ici est ce que Nous avons préparé pour notre tombe et notre au-delà en ce moment ?
Mesdames et messieurs, cette réalité nécessite pour nous, une réflexion approfondie.
Pourquoi pensons-nous que les morts souhaitent faire la charité s’ils retournent sur Terre ?
Comme le dit le Tout-Puissant : {Et faites un don de ce que nous vous avons fourni avant que la mort ne vienne à l’un de vous, et vous criez : « Mon Seigneur ! Si seulement Tu me retardais un peu, je donnerais la charité et serais l’un des justes ».
Il n’a pas dit que je ferais l’Omra ou que je pourrais prier ou que je puisse jeûner. Le mort a mentionné la charité en raison de ce qu’il a vu de son grand effet après sa mort.
Alors faisons beaucoup de charité, et le meilleur de la charité que nous puissions faire en ce moment est de transmettre ce conseil comme un rappel; après tout, une bonne parole est une charité, la bonne collaboration est une charité, le don de soi est une charité».
Oh!, toi mon frère, mon cher frère et sincère collaborateur, Ibrahima Sory Bangoura, tu es parti accompagné le corps de ta sœur dans un cercueil à sa dernière demeure qui était venue chez toi pour ses soins, tu nous reviens dans ce même cercueil avec un corps sans vie.
Tu es parti sans dire au revoir à ton personnel du CGC-SAU que tu as tant aimé et rendu service, sans pouvoir ranger tes affaires, écouler le traitement de tes dossiers à table, ni regagner ton domicile où épouses et enfants t’attendaient.
Mais sois rassuré, que nous t’immortaliseront pour l’éternité et tes projets et programmes que tu as laissé seront poursuivi Inchallah.
Inna Lillahi Wa Inna Illayhi Radjoun,
Qu’Allah ait ton âme cher frère et ami, dors en paix l’homme de Dieu.
Maki Guissé DGA du Conseil Guinéen des Chargeurs