Un nul à la folie ! – Débrief et NOTES des joueurs (Real 3-3 City)
Dans une grande soirée de Ligue des Champions, le Real Madrid et Manchester City se sont neutralisés (3-3) ce mardi lors du quart de finale aller au Stade Santiago Bernabeu. Les deux cadors européens se sont livrés un combat exceptionnel. Eduardo Camavinga et Rodrygo ont relancé le Real. Un match dans la légende de la Ligue des Champions ! Au terme d’un quart de finale aller incroyable, le Real Madrid et Manchester City n’ont pas réussi à se départager (3-3) ce mardi au Stade Santiago Bernabeu. Avec un scénario totalement renversant, les deux formations se sont livrées une bataille magnifique avec un scénario dingue et des buts grandioses. Vivement la manche retour à l’Etihad Stadium le 17 avril. Silva malin, le Real renversant en 2 minutes ! Dans une superbe ambiance pour ce choc européen, les Citizens calmaient immédiatement les fans madrilènes avec un coup-franc vicieux de Silva au premier poteau pour surprendre Lunin (0-1, 2e) ! L’Ukrainien s’est bien raté… Encore en danger sur un tir d’Haaland repoussé par le gardien, les Merengue avaient du mal à répondre dans le jeu. Puis sur une première phase de possession de la Maison Blanche, Camavinga prenait sa chance sur une frappe lointaine détournée par Dias dans sa propre cage (1-1, 12e). Totalement relancés, les Madrilènes piquaient à nouveau dans la foulée avec une ouverture de Vinicius pour Rodrygo, qui trompait Ortega avec un tir dévié par Akanji (2-1, 14e) ! Quelle entame ! Par la suite, les Skyblues monopolisaient le ballon, mais les hommes de Carlo Ancelotti restaient tranchants sur des contres. Sur un gros rythme, les deux équipes se rendaient coups pour coups avec une frappe de Grealish contrée par Tchouaméni puis une tentative de Rodrygo qui frôlait la lucarne… La réaction de City, une volée de Valverde arrache un nul Au retour des vestiaires, la physionomie de la partie n’évoluait pas avec une maîtrise des Citizens perturbée par l’agressivité des Merengue. Comme en première période, le Real restait toujours l’équipe la plus dangereuse, à l’image d’une tentative trop croisée de Bellingham ou d’une frappe non-cadrée de Vinicius. Au fil des minutes, les débats étaient de plus en plus ouverts, avec des Madrilènes émoussés physiquement. Et à force de subir, le Real craquait… Décalé dans l’axe devant la surface par Stones, Foden enroulait une magnifique frappe dans la lucarne (2-2, 66e). Quel tir ! En souffrance, les Madrilènes reculaient et subissaient un nouveau coup de tonnerre sur un tir du droit de Gvardiol depuis l’entrée de la surface (2-3, 71e). Incroyable ! Mais ce match dingue n’avait pas encore livré son dénouement… Sur un centre de Vinicius, Valverde éclairait cette rencontre de sa classe avec une superbe volée pour égaliser (3-3, 79e). Quel spectacle ! Au terme d’une superbe rencontre, les deux équipes se quittaient donc sur ce score de parité. La note du match : 9/10 Un choc européen qui a été incroyable à suivre. Après 15 minutes, on savait qu’on allait assister à un match digne de la légende de la Ligue des Champions : un gros rythme, de belles actions et trois buts. Par la suite, les deux équipes se sont livrées une belle bataille avec un scénario toujours aussi fou. On a eu le droit à deux belles réalisations avec Foden et Gvardiol, avant la réponse également sublime de Valverde. Vivement la manche retour ! Les buts : – Après un coup-franc concédé par Tchouaméni face à Grealish, Silva réalise une frappe vicieuse au premier poteau. Surpris par une tentative lointaine, Lunin rate son intervention et concède un but largement évitable (0-1, 2e). – Sur une première phase de possession du Real Madrid, Camavinga se retrouve servi sur le côté droit. Sans la moindre solution, le Français décide de prendre ses responsabilités avec une course puis une frappe lointaine. Dévié par Dias, le ballon termine dans la cage d’Ortega, pris à contre-pied (1-1, 12e). – A la suite d’une relance rapide de Lunin, Vinicius, trouvé par Kroos, lance Rodrygo dans la profondeur. Lancé, le Brésilien temporise dans la surface et ajuste Ortega avec un tir détourné par Akanji (2-1, 14e). Fou ! – Sur une action initiée par Silva, Stones prend son temps pour décaler dans l’axe Foden. A l’entrée de la surface, l’Anglais profite d’une montée trop tardive de Rüdiger et enroule une magnifique frappe pour ajuster Lunin (2-2, 66e). Une superbe inspiration. – Lancé devant Carvajal, Grealish prend son temps et temporise en revenant sur Gvardiol. Laissé trop libre par les Madrilènes, le Croate tente sa chance, du droit, à l’entrée de la surface et parvient à surprendre Lunin (2-3, 71e). – Sur une action initiée dans l’axe par Modric, le Croate se projette et décale Vinicius sur le côté gauche. Profitant du laxisme d’Akanji, le Brésilien effectue un centre au second poteau. Lancé, Valverde arme une superbe volée pour égaliser (3-3, 79e).
Les NOTES des joueurs Maxifoot a décerné une note (sur 10) commentée à chaque joueur. L’homme du match : Rodrygo (7,5/10) Une belle copie pour le Brésilien ! Positionné sur le côté gauche, l’ailier du Real Madrid a immédiatement été dans le bon tempo avec des courses tranchantes pour poser des soucis aux Citizens. Sur une ouverture de Vinicius, il a fait la différence avec un but grâce à un tir dévié par Akanji. Par la suite, le Madrilène a continué de poser de gros soucis aux Skyblues en incarnant un véritable poison sur des contres rapides. Remplacé à la 72e minute par Luka Modric (non noté), qui a été à l’origine du troisième but de son équipe. REAL MADRID : Andriy Lunin (2,5) : globalement intéressant pour compenser l’absence de Thibaut Courtois, blessé, le gardien du Real Madrid a été coupable d’une grossière erreur ce mardi. En début de partie, l’Ukrainien a été surpris par un coup-franc vicieux de Silva et a totalement raté son intervention. Par la suite, il n’a pas démérité dans ses interventions, sans être en grand danger en première période. Puis lors du second acte, il a été pris sur les superbes frappes de Foden et Gvardiol. Dani Carvajal (5) : le latéral droit du Real Madrid a réalisé une performance correcte. Sur son côté, l’international espagnol a été sérieux sur les tentatives individuelles de Grealish et n’a pas été en difficulté sur les montées de Gvardiol. Offensivement, son impact a été moyen avec quelques imprécisions dans ses transmissions. Aurélien Tchouaméni (4,5) : préféré à Fernandez en défense centrale, le Français a laissé une impression mitigée. Dés les premières secondes, l’habituel milieu de terrain a été averti d’un carton jaune, synonyme d’une suspension lors de la manche retour, et cette faute a entraîné le coup-franc de Silva, auteur de l’ouverture du score. Dans la foulée, il a été encore pris dans son dos sur une alerte pour Haaland. Petit à petit, l’ancien Monégasque s’est repris, à l’image d’un contre sur Grealish dans la surface, et a apporté sa qualité dans ses relances. Antonio Rudiger (6,5) : le défenseur central du Real Madrid avait un gros duel à livrer face à Haaland. Et dans l’ensemble, l’Allemand a été le vainqueur de cet affrontement. Malgré un léger retard sur une situation pour le Norvégien en début de partie, il a été ensuite irréprochable pour le surveiller. A plusieurs reprises, il a coupé son adversaire du ballon et a dégagé une vraie sérénité dans ses interventions. Un petit bémol ? Il a été un peu en retard pour sortir sur Foden sur le deuxième but des Citizens. Ferland Mendy (5) : une rencontre moyenne pour le latéral gauche du Real Madrid. Défensivement, l’international français a été attentif pour surveiller les tentatives de Silva. Sans dominer dans les duels, l’ex-Lyonnais a eu le mérite de contenir les assauts dans sa zone. Comme Carvajal, son impact offensif a été réduit avec quelques transmissions dans le mauvais tempo. Federico Valverde (7) : comme à son habitude, l’Uruguayen a été précieux par son activité. Avec une grosse générosité, le milieu de terrain du Real Madrid a multiplié les efforts pour gêner la maîtrise de Manchester City. Important par son travail défensif, il a parfois eu du mal à enchaîner sur ses montées avec quelques imprécisions. Mais bien évidemment, le Madrilène a aussi illuminé la partie de sa classe avec cette volée pour égaliser sur un centre de Vinicius. Eduardo Camavinga (7,5) : titulaire grâce à la présence de Tchouaméni en défense centrale, le milieu de terrain du Real Madrid a justifié la confiance de son entraîneur Carlo Ancelotti. Tout comme Valverde, l’international français a été généreux dans ses efforts dans l’entrejeu. Puis surtout, il a sonné la révolte avec cette frappe lointaine déviée par Dias pour égaliser. Par la suite, le Tricolore a été également propre dans ses passes, mais a été cependant en retard, devant Stones, sur l’action du deuxième but des Citizens. Son activité a été tout de même impressionnante, il a été encore impliqué sur l’action de la troisième réalisation de son équipe. Toni Kroos (6) : malgré le poids des années, le milieu de terrain du Real Madrid reste performant dans cette compétition. Défensivement, l’Allemand a eu un impact simplement correct avec quelques difficultés sur les longues phases des Citizens. Cependant, dans l’utilisation du ballon, il reste un patron. Dans ses relances, le Madrilène a été d’une grande précision et a été facile malgré le pressing adverse. Il se trouve d’ailleurs à l’origine de l’action sur le but de Rodrygo en trouvant Vinicius. Avant de sortir, il a un peu trop tardé pour sortir sur la réalisation de Gvardiol. Remplacé à la 72e minute par Brahim Diaz (non noté). Jude Bellingham (5) : une copie mitigée pour l’international anglais. Sur les offensives rapides du Real Madrid, le milieu de terrain a eu du mal à peser. Et dans le jeu, l’ancien prodige du Borussia Dortmund a été propre, mais peu entreprenant dans la zone de vérité, à l’exception d’une frappe trop croisée après un bel enchaînement au début de la seconde période. Par contre, il faut souligner ses efforts importants sur le plan défensif. Vinícius Júnior (7) : une performance intéressante pour l’attaquant du Real Madrid. Aligné dans l’axe, le Brésilien était en réalité très libre dans ses déplacements. Bon dans ses combinaisons, le Madrilène a bien évidemment lancé Rodrygo sur l’action du deuxième but de son équipe. Par la suite, il a encore donné de bons ballons à ses coéquipiers, notamment Rodrygo. Un regret ? Son occasion loupée en début de seconde période avec un tir au-dessus de la barre. Mais il s’est bien rattrapé avec cette passe décisive sur la volée de Valverde. Remplacé à la 86e minute par Joselu (non noté). Rodrygo (7,5) : lire le commentaire ci-dessus. MANCHESTER CITY : Stefan Ortega (3,5) : préféré dans la cage malgré le retour d’Ederson, encore trop court, le gardien de Manchester City a été assez malheureux. Sur la première tentative des Merengue, l’Allemand a été pris avec un tir lointain de Camavinga dévié par Dias. Sur la deuxième offensive madrilène, le portier s’est encore incliné, avec cette fois-ci une frappe de Rodrygo détournée par Akanji. Par la suite, il a été sérieux sur plusieurs frappes de Vinicius et Rodrygo, mais sans avoir besoin de sortir le grand jeu. Puis en fin de partie, le gardien a été impuissant sur la volée de Valverde. Manuel Akanji (3) : aligné à droite en l’absence de Walker, blessé, le défenseur polyvalent de Manchester City a vécu un enfer ! Sur le côté, l’international suisse a été en grande difficulté face à la vivacité de Rodrygo. Malheureux, il a d’ailleurs dévié le tir du Brésilien dans sa propre cage sur le deuxième but du Real Madrid. Par la suite, l’ancien joueur de Dortmund a été trop souvent en souffrance sur les combinaisons entre Rodrygo et Vinicius. Il a été d’ailleurs trop laxiste devant Vinicius sur l’action de l’égalisation de Valverde. John Stones (5) : aligné en défense centrale, l’Anglais a été assez moyen. Dans sa zone, le joueur de Manchester City n’a pas été capable de seconder Akanji face au duo Rodrygo – Vinicius. Au contraire, il a même été trop nonchalant pour sortir sur Vinicius sur l’action du deuxième but du Real Madrid… Comme son coéquipier suisse, il a eu du mal à stopper les combinaisons entre les deux talents brésiliens. Par contre, le Skyblue a été passeur décisif pour décaler Foden sur le deuxième but de son équipe. Et dans l’ensemble, quand son équipe avait le ballon, il a été intéressant en intégrant l’entrejeu. Rúben Dias (6) : le capitaine de Manchester City a été malheureux. Sur une frappe lointaine de Camavinga, le Portugais a dévié le ballon dans sa propre cage pour relancer le Real Madrid. Et dans l’ensemble, il s’agit quasiment du seul point noir de sa performance. Agressif dans ses interventions, l’ancien de Benfica a remporté la majorité de ses duels, a été sérieux dans sa zone et a été bon dans ses relances. Josko Gvardiol (6,5) : titulaire sur le côté gauche en raison de la blessure d’Aké, le défenseur polyvalent de Manchester City a été à la hauteur dans ce rôle de latéral. Sur le plan défensif, le Croate a été impeccable. Dans son couloir, il s’est bien comporté sur les rares offensives du Real Madrid, dont le jeu a surtout penché de l’autre côté. Offensivement, il a été juste avec des passes précises et a bien évidemment sublimé sa copie avec cette frappe, à l’entrée de la surface, pour donner l’avantage aux siens. Pour autant, il faut aussi souligner qu’il a été trop court sur la volée de Valverde. Rodri (7) : comme à son habitude, le milieu de terrain de Manchester City a répondu présent dans un grand match européen. Malgré quelques imprécisions en début de partie, l’Espagnol a été essentiel pour donner le tempo dans l’entrejeu. Présent dans les duels, il a été cependant trop seul pour tenter de contenir les offensives rapides des Merengue. En l’absence de son coéquipier De Bruyne, il a été la plaque tournante du jeu des Citizens. Mateo Kovacic (5) : face à son ancienne équipe, le milieu de terrain de Manchester City a été trop neutre. Dans l’utilisation du ballon, l’international croate n’a pas été mauvais. Globalement précis, il a été cependant peu entreprenant pour trouver la solution dans la zone de vérité. Puis surtout, sur les projections rapides des Madrilènes, le Citizen n’a pas tenu le rythme en première période, avant d’être plus incisif après la pause. Philip Foden (6,5) : aligné dans l’entrejeu à la place de De Bruyne, malade, l’international anglais a livré une copie en deux temps. Malgré le contrôle du ballon pour son équipe, le milieu offensif a été trop timoré dans ses tentatives en première période. Si son déchet technique a été très rare, il a cruellement manqué d’impact dans la zone de vérité afin de faire des différences jusqu’à la pause. Puis lors du second acte, il a été bien plus incisif. Plus impliqué sur les offensives des Citizens, le jeune talent a égalisé d’une magnifique frappe enroulée à l’entrée de la surface. Touché, il a été remplacé à la 87e minute par Julian Alvarez (non noté). Bernardo Silva (7,5) : le Portugais a été malin. Sur les premières minutes, le milieu offensif de Manchester City a ouvert le score sur un coup-franc vicieux, très mal négocié par Lunin. Par la suite, l’ancien Monégasque, dans une équipe longtemps peu inspirée dans la zone de vérité, a été plutôt intéressant dans ses combinaisons et a eu le mérite d’être juste pour créer des décalages, notamment sur l’action du deuxième but de son équipe. Erling Håland (3) : une prestation insipide pour l’avant-centre de Manchester City. Pourtant, en début de partie, le Norvégien a été dangereux avec un tir repoussé par Lunin. Mais par la suite, l’ancien joueur de Dortmund n’a pas existé ! Dominé dans les duels par Rüdiger, le Scandinave a été très peu trouvé par ses coéquipiers dans de bonnes conditions. Et même sur ses rares ballons, il n’a pas été déterminant. Jack Grealish (6,5) : l’ailier de Manchester City a été intéressant sur ce quart de finale aller. En début de rencontre, l’international anglais a obtenu le coup-franc qui a entraîné l’ouverture du score de Silva. Par la suite, dans une équipe longtemps en difficulté pour créer du danger, il a été remuant et a apporté du mouvement. D’ailleurs, dans la surface, il a été dangereux avec un tir repoussé par Tchouaméni avant la pause. On notera aussi son décalage sur le but de Gvardiol.
Source: Maxifoot,