Faut-il le rappeler, que cet atelier a mobilisé des cadres des pays membres de la CEDEAO et leurs partenaires afin de prendre en charge des différentes préoccupations par rapport aux problématiques liées à la sauvegarde du massif du Fouta Djallon non seulement mais aussi sur comment réorganiser leur partenariat permettant de mieux travailler pour la mise en œuvre de ce programme régional d’aménagement intégré du massif du Fouta Djallon.
Pour la petite histoire, le massif dont il s’agit existe en Guinée et que, l’initiative de ce programme vient du premier Président de la République de Guinée, Ahmed Sékou Touré, depuis le sommet de Dalaba en 1959. Et c’est à partir de ce sommet tenu sur les dégradations des terres que l’Union africaine avait mis en place ce programme. En tout cas, c’est ce que retiens le coordinateur régional du Programme d’Amegement Intégré du massif du Fouta Djallon Mahamoude Elimane Ndiaye.
» Aujourd’hui, le gouvernement guinéen est très engagé, à travers les différents ministères, et également son Premier ministre, qui rappelle souvent l’intérêt que, le chef de l’État a par rapport à ce programme. Donc, nous sommes là pour discuter comment mettre en œuvre ensemble ce programme. Parce qu’il ya beaucoup d’initiative de l’OMVS, qui est un partenaire technique et financier, pour discuter pour que les communautés puissent bénéficier le maximum d’avantage et surtout investir dans ce massif, aussi bien qu’en Guinée que dans les autres pays qui sont membres de ce programme »,a-t-il déclaré le coordinateur.
C’est pourquoi d’ailleurs,Mahamoude Élimane Ndiaye, n’a pas manqué un seul instant d’évoquer les mécanismes mises en place de son institution pour élever le massif au rang du patrimoine mondial de l’unesco.