Faut-il le rappeler, que cet atelier  a mobilisé des cadres des pays membres de la CEDEAO et leurs  partenaires afin de prendre en charge des différentes préoccupations par rapport aux problématiques liées à  la sauvegarde du massif du Fouta Djallon non seulement mais aussi sur comment réorganiser leur partenariat permettant de mieux travailler pour la mise en œuvre de ce programme régional d’aménagement intégré du massif du Fouta Djallon.

Pour la petite histoire, le massif dont il s’agit existe en Guinée et que, l’initiative de ce programme vient du premier  Président de la République de Guinée,  Ahmed Sékou Touré, depuis le sommet de Dalaba en 1959. Et c’est à partir  de ce sommet tenu sur les dégradations des terres que l’Union africaine avait mis en place ce programme. En tout cas, c’est ce que retiens le coordinateur régional  du Programme d’Amegement Intégré  du massif du Fouta Djallon Mahamoude Elimane Ndiaye.

 » Aujourd’hui, le gouvernement guinéen est très engagé, à travers les différents ministères, et également son Premier ministre, qui rappelle souvent l’intérêt que, le chef de l’État a par rapport à ce programme. Donc, nous sommes là pour discuter comment mettre en œuvre ensemble ce programme. Parce qu’il ya beaucoup d’initiative de l’OMVS, qui est un partenaire technique et financier, pour discuter pour que les communautés puissent bénéficier le maximum d’avantage et surtout investir dans ce massif, aussi bien qu’en Guinée que dans les autres pays qui sont membres de ce programme »,a-t-il  déclaré le coordinateur.

C’est pourquoi d’ailleurs,Mahamoude Élimane Ndiaye, n’a pas manqué un seul instant d’évoquer les mécanismes mises en place de son institution pour élever le massif au rang du patrimoine mondial de l’unesco.

<< Déjà il ya les mécanismes au niveau des États membres qui, à  travers une convention, des différents pays doivent s’engager à travailler ensemble mais également,  les organismes du bassin vont également s’engager de travailler avec nous dans le cadre de l’observatoire du massif du Fouta Djallon et le tout maintenant, dans une grande coalition qui a été lancé à partir de l’appel de Labé, qui a été fait le 1er juin 2024 avec l’appui des organisations des nations unies,  FAO, le PAM. Donc la CEDEAO, est engagée avec ses partenaires à accompagner le gouvernement guinéen,  notamment pour la coalition mais également,  pour élever le massif au rang du patrimoine mondial de l’unesco.Egalement, pour mettre en place un programme d’envergure régional, qui permettra de prendre en charge des différentes préoccupations par rapport aux problématiques liées à  la sauvegarde du massif du Fouta Djallon »,a-t-il en outre martelé Mahamoude Élimane Ndiaye.

Naby Camara pour envergure224.com 628 166315